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Présumé à la tête d’un trafic de drogue entre la Guyane et Le Havre, le détenu réfute les faits




Mercredi 6 mars 2024, les échanges à la chambre de l’instruction de Rouen sont houleux alors qu’un Brésilien de 29 ans, soupçonné de trafic de drogue entre Le Havre et la Guyane, demande sa remise en liberté. La tension de l’audience n’a pas donné raison à l’accusé, il reste en détention.


C’est un Brésilien de 29 ans qui se présente, mercredi 6 mars 2024, devant la chambre de l’instruction de Rouen. Il est accusé de trafic de stupéfiant et association de malfaiteurs. Lors d’un contrôle au Havre, un automobiliste est arrêté avec de la cocaïne dans son véhicule. Lors de la perquisition de son logement, les forces de l’ordre vont à nouveau en saisir. En tout, 709 grammes de cocaïne. Lors de sa garde à vue, le suspect va déclarer connaître l’homme à la tête de ce trafic où la drogue arrive par des mules depuis la Guyane. Cet homme, c’est le Brésilien assis sur le banc des accusés.


Des mules de Guyane aux rues du Havre

« Ce dossier ne repose que sur les déclarations d’un prévenu. C’est l’unique élément à charge de ce dossier », insiste le conseil du prévenu, Me Benrabah. « On se fonde sur le déclaratif d’une personne avec quatre mentions à son casier judiciaire alors que mon client n’en a aucune et n’a jamais été condamné ! »


Arrivé en Guyane en 2004, il rejoint la métropole en 2022. Outre-Atlantique, il travaillait sur la base spatiale de Kourou comme technicien soudeur. Quant à la prétendue mule de Guyane, « elle n’a pas mentionné mon client et elle n’est pas mise en examen. Y a-t-il une nécessité impérieuse à le maintenir en détention. Dans ce dossier, il y a peu d’éléments. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la justice ». Le juge stoppe net l’avocat et un échange houleux s’engage entre les deux hommes. Le magistrat lui reproche de sortir des prérogatives de la chambre dans sa plaidoirie.


La crainte d’un retour au Brésil

De son côté, la procureure met en avant le risque de renouvellement des faits, d’autant plus « qu’il doit avoir des sommes à rembourser à un fournisseur ». Sans oublier, le risque d’un retour au Brésil. Pour ses multiples raisons, le juge a décidé de le maintenir en détention.


D. BRIMONT pour Paris-Normandie



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